Non, non, je ne vais pas vous parler d'une boîte à musique que j'ai trouvée ou autre lol Non, c'est tout simplement le titre d'un OS original fait ce matin.
En effet, comme cela fait longtemps que je n'ai pas posté et que je ne saais aps quoi dire, j'ai demandé à TiffaYankee un mot, un objet, un thème sur lequel je pouvais faire une petite histoire mais contenant du surnaturel.
Ainsi, elle m'a proposé "une boîte à musique". Comme c'est seulement une page, je viens d ela taper et la voici. Je vous souhaite une très bonne lecture et merci encore ma tite Sonia pour les boucles d'oreille que tu m'as offertes. J'ai une misen en page spéciale sur Word car j'ai suivi un tit effet, mais je ne crois pas que ça ressortira ici. Snif.
Une intense lumière bleue passait entre les portes fermées de l’armoire.
La silhouette endormie se retourna dans son sommeil, à la recherche de l’obscurité.
La lumière devint lueur et disparut.
*
La femme ouvrit son armoire et se choisit une tenue décontractée pour ce samedi ensoleillé. Elle allait courir dans le bois derrière sa maison. Elle se baissa pour prendre ses chaussettes et sa chevillère. Avec un sourire mélancolique, elle souleva le couvercle de sa boîte à musique et prit son bracelet anti- transpiration tout doux où un nom était brodé.
Elle referma le tout et partit.
*
La musique retentit longtemps après le départ de la jeune femme.
Et la douce lumière réapparut, éclairant la chambre de mille teintes, se mélangeant avec les couleurs de l’aurore.
A l’intérieur, la petite danseuse avait brièvement fait place à un homme.
*
Le bruit de l’eau remplit la maison silencieuse. Elle lavait son corps de la suer qui perlait un peu partout. L’odeur du jasmin flottait dans la cuisine. Elle se faisait une infusion le temps de purifier son être. Elle adorait ce parfum, il lui permettait de s’évader en Orient. Elle se sécha et s’habilla différemment.
Elle avait décidé que ce jour serait le dernier à souffrir. Mais elle n’avait pas le courage de la détruire...
*
L’homme n’exista que peu de temps dans la triste mélopée de la boîte. La ballerine reprit son statut sans à-coups. Elle s’arrêta de tourner au moment où la mélodie se tut. Dans le couvercle se trouvait une photo masculine, protégée du temps par une pochette en plastique sur mesure. Le velours s’effritait.
Ce n’était pas une boîte à bijoux mais c’était un trésor.
*
Une fois son thé prit, elle se dirigea dans sa chambre et ouvrit un tiroir de sa table de chevet.
Un papier à lettre noirci d’encre fine et penchée résidait ici depuis plus de deux ans.
Elle le lu encore une fois et le déposa sur la couverture de son livre.
L’armoire fut de nouveau ouverte ainsi que la boîte à musique.
La jeune femme détacha le portrait miniature, le regarda et le glissa dans la pliure de la lettre. Une larme accompagna son mouvement tandis qu’elle tournait la danseuse dans un sens.
*
Le changement de sens se fit dans un petit " clic " tragique. La lueur bleue refit surface en même temps que l’homme réapparaissait à la place du petit rat d’opéra. Cette lumière engloba la boîte toute entière.
La musique retentit dans la pièce, entourant la jeune femme. La boîte sembla prendre vie et trembla.
Le halo grossit et grossit encore et à présent elle était de partout.
*
Elle ne savait pas si c’était ses mains ou la boîte qui tremblait. Cependant, elle sentait un tas de fourmillements dans tout son corps. Elle savait ce qui allait se passer. Elle voulait que ça se passe comme elle le pensait.
Elle avait l’impression que son être était parcouru de chaleur mais en même temps d’une immense vague de froid.
Des vibrations l’entourèrent et elle se sentit devenir toute petite.
Et dans un éclair, elle fut aspirée à l’intérieur de la boîte à musique, à côté du jeune homme tournant au rythme de la mélodie.
*
Le petit trésor sentimental accueilli en son sein la jeune femme qui était à présent prête à se sacrifier. Il y a deux ans, elle avait déjà eu un homme comme invité. Homme qui était celui de la présente jeune femme. Celle-ci était maintenant à ses côtés.
Entrer dans la boîte signifiait renoncer à la vie. Il avait fait ce choix, une maladie incurable le privant de liberté. Ce fut douloureux pour elle qui restait mais elle lui avait promis de vivre deux ans. Seulement sa vie n’allait pas.
La boîte se referma et explosa.
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