Petite fic qui date du bac de juin
Un matin de Décembre
Elle ouvrit les yeux sur ce matin de Décembre. Elle regarda le portrait fixé face à elle et sourit. Cet homme lui avait toujours fait chavirer le cœur. Encore aujourd’hui, même s’il n’est plus à ses côtés. Un an. Un an qu’il est pari. Un matin de Décembre, enneigé.
Elle se leva et ouvrit les volets, une couche blanche couvrait les toits des autres appartements, des jardins, de l’église et de l’école où elle enseignait. Mais il est dimanche aujourd’hui. Pas de travail.
Elle parti dans la salle de bain et adressa un clin d’œil à la photo de son cher et tendre qui trônait sur le rebord de la coiffeuse. Elle le voulait avec elle, partout. Toutes ses pièces étaient synonymes de lui. Son odeur emplissait ses habits, sa peau. Alors qu’elle se douchait, ses larmes vinrent se mélanger à la chaleur de l’eau vanillée. Son parfum préféré.
Elle s’habilla et sorti s’acheter un croissant. C’était sa petite douceur habituelle, elle aimait croquer et fondre sous cette viennoiserie tous les dimanches que lui offrait sa vie. Son café prêt, elle entama cette pâtisserie.
La chaise face à elle était vide, comme depuis ce jour. Mais elle ne voulait pas pleurer. Elle l’avait trop fait. Elle voulait garder ce sourire, après tout, elle pourrait vivre n’importe quoi, rien ne sera plus triste que son départ. Et puis, elle se souvenait encore de son sourire radieux lorsqu’il était parti. Il avait quitté sa chambre comme sa vie. Elle s’était rendormie, après cette nuit de folie qu’ils avaient partagé pour la première fois.
Elle se souvenait de tous les détails. Comme dans tout film romantique, ils avaient mangé dans un restaurant chic, dansé tantôt rapidement, tantôt lentement, et étaient rentrés chez elle. Ils avaient à peine fermé la porte qu’ils s’embrassaient passionnément, l’un contre l’autre. Il lui avait mordillé le cou, provoquant en elle une multitude de frissons, pour se venger, elle avait pris d’assaut le lobe sensible de son amour. Ils avançaient et ont percuté le lit. L’un sur l’autre, ils se débarrassaient de leurs habits et se regardaient. Leur corps tremblait, leur souffle vibrait. Ils se voulaient et aujourd’hui était leur neuvième mois. Neuf mois de bonheur. Se prodiguant des caresses, ils se promettaient leur amour, leur vie et leur âme.
Elle se souvenait encore de la sensation qu’elle ressenti lorsqu’il entra en elle. Mélange de douleur et de plaisir. Les frôlements et les baisers échangés la ramenèrent et la firent apprécier et oublier la souffrance inconnue. Au même moment, ils atteignirent le point de non-retour, ensemble ils étaient aux portes de la petite mort. Si elle avait su combien ce mot pouvait prendre toute son ampleur…
Ils s’étaient endormis et avaient rêvé. Lorsqu’elle avait repris conscience de la réalité, il n’était toujours pas revenu.
Comme à cet instant il y a un an, elle se dirigea vers la fenêtre et il lui sembla entendre les sirènes des pompiers filer à travers la ville. Un frisson la parcouru, une larme s’échappa et elle revint à sa place.
Une fois qu’elle eu fini, elle sorti et se dirigea vers l’endroit le plus reculé de la ville pour empêcher, sûrement, les gens de déprimer à la vue des croix fières ou bancales, vieilles et abîmées par le temps.
Elle s’arrêta sur la neuvième tombe de la rangée numéro neuf. Elle s’agenouilla et pleura. Le portrait de son ange semblant devenir triste à la vue de son cœur déchiré par les larmes. Tous ceux de chez elle témoignaient leur tristesse, supportant le ruban noir qu’il les entourait.
Elle ouvrit les yeux sur ce matin de Décembre. Elle regarda le portrait fixé face à elle et sourit. Cet homme lui avait toujours fait chavirer le cœur. Encore aujourd’hui, même s’il n’est plus à ses côtés. Un an. Un an qu’il est pari. Un matin de Décembre, enneigé.
Elle se leva et ouvrit les volets, une couche blanche couvrait les toits des autres appartements, des jardins, de l’église et de l’école où elle enseignait. Mais il est dimanche aujourd’hui. Pas de travail.
Elle parti dans la salle de bain et adressa un clin d’œil à la photo de son cher et tendre qui trônait sur le rebord de la coiffeuse. Elle le voulait avec elle, partout. Toutes ses pièces étaient synonymes de lui. Son odeur emplissait ses habits, sa peau. Alors qu’elle se douchait, ses larmes vinrent se mélanger à la chaleur de l’eau vanillée. Son parfum préféré.
Elle s’habilla et sorti s’acheter un croissant. C’était sa petite douceur habituelle, elle aimait croquer et fondre sous cette viennoiserie tous les dimanches que lui offrait sa vie. Son café prêt, elle entama cette pâtisserie.
La chaise face à elle était vide, comme depuis ce jour. Mais elle ne voulait pas pleurer. Elle l’avait trop fait. Elle voulait garder ce sourire, après tout, elle pourrait vivre n’importe quoi, rien ne sera plus triste que son départ. Et puis, elle se souvenait encore de son sourire radieux lorsqu’il était parti. Il avait quitté sa chambre comme sa vie. Elle s’était rendormie, après cette nuit de folie qu’ils avaient partagé pour la première fois.
Elle se souvenait de tous les détails. Comme dans tout film romantique, ils avaient mangé dans un restaurant chic, dansé tantôt rapidement, tantôt lentement, et étaient rentrés chez elle. Ils avaient à peine fermé la porte qu’ils s’embrassaient passionnément, l’un contre l’autre. Il lui avait mordillé le cou, provoquant en elle une multitude de frissons, pour se venger, elle avait pris d’assaut le lobe sensible de son amour. Ils avançaient et ont percuté le lit. L’un sur l’autre, ils se débarrassaient de leurs habits et se regardaient. Leur corps tremblait, leur souffle vibrait. Ils se voulaient et aujourd’hui était leur neuvième mois. Neuf mois de bonheur. Se prodiguant des caresses, ils se promettaient leur amour, leur vie et leur âme.
Elle se souvenait encore de la sensation qu’elle ressenti lorsqu’il entra en elle. Mélange de douleur et de plaisir. Les frôlements et les baisers échangés la ramenèrent et la firent apprécier et oublier la souffrance inconnue. Au même moment, ils atteignirent le point de non-retour, ensemble ils étaient aux portes de la petite mort. Si elle avait su combien ce mot pouvait prendre toute son ampleur…
Ils s’étaient endormis et avaient rêvé. Lorsqu’elle avait repris conscience de la réalité, il n’était toujours pas revenu.
Comme à cet instant il y a un an, elle se dirigea vers la fenêtre et il lui sembla entendre les sirènes des pompiers filer à travers la ville. Un frisson la parcouru, une larme s’échappa et elle revint à sa place.
Une fois qu’elle eu fini, elle sorti et se dirigea vers l’endroit le plus reculé de la ville pour empêcher, sûrement, les gens de déprimer à la vue des croix fières ou bancales, vieilles et abîmées par le temps.
Elle s’arrêta sur la neuvième tombe de la rangée numéro neuf. Elle s’agenouilla et pleura. Le portrait de son ange semblant devenir triste à la vue de son cœur déchiré par les larmes. Tous ceux de chez elle témoignaient leur tristesse, supportant le ruban noir qu’il les entourait.
2 Comments:
c'est la fic que j'adore !! tu as bien fait de l'avoir mise sur ton blog ! elle est géniale ! kisu
il é génial c tro triste :( ms super bien écri :)
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