Sono qui!!!!!!

Bonjour, bonjour, vous êtes bien sur le répondeur de l'elfe...euh non rien...voici le premier chapitre de Visions ^^. Tout va bien pour moi ^^ Les cours sont intéressants, j'aime beaucoup. J'ai eu un bon petit rhume mais là c'est terminé. Je vous souhaite une très bonne lecture et vous dis à bientôt.

CHAPITRE 1 Le réveil

Je reprends conscience dans une chambre blanche et froide. Mes membres me font mal, ma tête est lourde. Suis-je en vie ? Sûrement. Sinon je ne sentirais pas la douleur hein ? En principe quand on a mal c’est qu’on est vivant ? D’ailleurs, pourquoi faut-il avoir mal pour être sûr qu’on vit, n’y a-t-il pas d’autres sensations plus fiables ? Je ne sais pas.
Quelqu’un me caresse le front, une main apaisante et fraîche. Un délice pour ma tête brûlante. Serait - ce ma mère ? J’ouvre les yeux mais je ne vois pas très clairement et ceux-ci ne suivent pas le mouvement. J’ai mal…

J’arrive peu à peu à m’habituer à l’éclairage et mes yeux discernent les formes et les couleurs. A mes narines arrivent des odeurs d’hôpital, chargées de médicaments et autres produits désinfectant. Moi qui aimait ces odeurs aseptisées, je crois que là, je ne les aimerais sûrement plus trop, même si elles peuvent paraître rassurantes.
Mes mains bougent lentement, je ne sais pas quoi faire.
Enfin, je peux voir clairement la forme à mes côtés et ce n’est pas ma mère, d’ailleurs je ne la connais pas.

Cette personne est petite, ses cheveux bruns descendent sur ses épaules avec de douces ondulations. Ses yeux sont magnifiquement bleus et semblent avoir connu tout plein de choses et de sentiments. Sa tête a un port royal et son buste est très bien constitué. Ses formes féminines sont en accord avec la sensation qu’elle dégage : de la tendresse, de la compassion et beaucoup de gentillesse. Qui est-elle ?
Elle semble deviner mes pensées et s’adresse à moi dans un langage délicat.

" - N’aie pas peur. Je m’appelle Anaëlle. Ange principal de la demeure du ciel appelée Sothis. Je ne suis pas visible aux yeux des autres êtres humains.
- Pardon ? Désolée mais j’ai un peu de mal à assimiler. Ca doit être les conséquences des produits contre la douleur. Pourquoi vous verrais-je d’ailleurs ?
- Depuis ce fâcheux accident, ton cerveau a développé les parties spirituelles de façon maximales. Chaque personne détient en elle des pouvoirs surnaturels, des capacités paranormales mais elles ne peuvent les utiliser à fond et même des fois elles restent endormies au plus profond de notre conscient. Le choc et ton désir de survie ont donc permis à tes capacités de s’ouvrir totalement au monde des morts.
- Mais ? Cela veut dire que je vois et que je peux discuter avec les morts ?
- Oui. Tu verras les fantômes qui hantent les maisons, les lieux qui les ont marqués; les anges, qu’ils soient Gardiens ou non ; les âmes et les créatures néfastes. Tu découvriras que ton monde est peuplé de ces entités positives et négatives, comme toutes choses.
- Pourquoi ? En quoi cela sera utile ?
- Tu le peux pour aider tes proches, les fantômes qui sont coincés ici, prévenir des risques et des dangers.
- Suis-je la seule sur cette Terre à l’être capable ?
- Non. Tu pourras sûrement découvrir d’autres personnes ayant la même faculté que toi .
- Les voyants ?
- Je ne sais pas. Leurs façons sont bien trop souvent jouées et bien trop mystifiées. Tu verras la vie autrement.
- Mais... que va-t-il falloir que je fasse maintenant ? Je veux dire, je ne vois pas en quoi je pourrai les aider, je peux juste les voir, mes capacités humaines ne me permettent pas de faire des choses incroyables.
- C’est justement pour cela que tu sera efficace. Le monde des morts n’a pas besoin de pouvoirs gigantesques pour adoucir leur vie. Sache qu’un simple sourire peut illuminer une personne pendant toute une journée. Une simple action peut changer bien des choses...
- Comme cet accident...
- Comme cet accident. Bien, je sens que tu vas avoir de la visite. N’oublie pas la demeure Sothis et mon nom. Si tu as un quelconque problème je viendrai à toi, ne t’inquiète pas. Je ne te quitterai pas. "

Elle disparut et j’eus du mal à vraiment croire à tout cela. Même si son explication était bonne, je ne crois pas que je peux avoir une totale confiance en toutes ses révélations. Aïe, aïe, aïe, il faut que j’arrête de réfléchir, ma tête me fait très mal.
Je ferme les yeux au moment où une infirmière rentre en compagnie de ma mère.
Je me sens soulagée de sa présence.

" - Ma chérie, je suis si heureuse de te savoir en vie
- Maman j’ai eu si peur, c’était horrible. Aïe.
- Chut, ne parle pas, repose-toi. Je suis à tes côtés à présent. Dors. "

Je lui fais un faible sourire. Je déteste me sentir si vulnérable, si faible comme mon rictus. Je n’aime pas inquiéter mes proches, et je ne leur parle que rarement de mes problèmes. C’est vrai, chacun a les siens et je ne veux pas leur exposer mes interrogations et doutes pour qu’ils ne ressentent pas encore plus de soucis et de peine. Ainsi, je ne dirai rien de ce que Anaëlle m’a dit. Je ne le peux ni ne le veux. De toute façon on me prendrait pour une folle.
Je m’endors enfin.