FIC

Voici une autre petite fic qui date du bac de juin. Bonne lecture.


Gabriel
Le soleil passait à travers les rideaux et vint caresser la joue de la personne endormie. Il aimait être réveillé par la chaleur de ses rayons, c’était pour cela qu’il ne fermait pas ses volets. L’été était vraiment une saison qu’il affectionnait. Les nuits étaient douces et remplies d’étoiles et les journées étaient chaudes.
Il se leva et écarta les voiles qui se soulevaient lentement sous les doux frôlements du vent du petit matin.
Il se dirigea dans la pièce d’à côté et prit l’enfant réveillé dans ses bras. Celui-ci, le reconnaissant malgré son jeune âge, lui offrit un sourire aussi pur que du diamant.
Son père lui prépara son biberon et le cajola en attendant. Cet enfant était sa lumière. Malgré les conditions tragiques où il l’avait eu, il l’aimait profondément.
Sa mère, il ne la connaissait pas, ou du moins pas intimement. Il y avait eu un accident, elle poussait son bébé dans la poussette lorsqu’un véhicule fou fonça droit sur eux. Voulant protéger son enfant, elle lança la poussette dans ses bras, impuissant devant l’horreur qui se déroulait sous ses yeux. Le corps féminin fut envoyé quelques mètres plus loin. Le chauffeur ne s’en sortit pas.
Il accouru au chevet de la mère et la transporta avec l’ambulance à l’hôpital. N’ayant plus de famille et refusant que son enfant ne soit confié à un orphelinat, elle lui pria d’accepter de l’élever.
En y repensant, elle n’avait pas peur. Elle aurait pu tomber sur n’importe qui, un pervers, un malade…
Il n’avait pas pris cette requête comme une épreuve, une obligation. Seul, et ne pouvant avoir d’enfant, il accepta cette petite créature.
Après avoir donné les clés de chez elle où se trouvaient les affaires du jeune Gabriel, elle signa le papier l'autorisant à garder l’enfant. Elle mourut peu temps après.
Gabriel sera informé dans quelques années et à sa majorité, il pourra récupérer l’appartement de sa mère.
Mais jusqu’à cet instant-là, il se jura d’éduquer ce petit bonhomme et de l’aimer. il avait eu de la chance. Même lui.
L’un pouvait vivre en réalisant son désir d’être père et l’autre aura de l’amour et une vie qu’il avait pu ne pas avoir.
A ce qu’il paraît, tous les noms finissant par " el " font de leur propriétaire un ange. Et c’est vrai, Gabriel était son ange, sa raison de vivre.